top of page

Mon lien avec la Polynésie

La Polynésie tient une place particulière dans ma vie

Lors de mes stages en énergétique nous pratiquions des exercices de Tao dont un qui se nomme « la fusion ». Je vous passe les détails car c’est assez long mais pour faire court, il y a un moment où l’on ouvre des portes et l’on part en « voyage ». Pour certains cela sera un paysage connu, pour d’autres un paysage virtuel, pour certains un voyage à chaque fois différent, pour d’autres toujours le même, etc.

Pour ma part, je me suis à chaque fois retrouvé dans le même paysage : une petite plage de sable noir, au premier plan un cocotier penché sur l’eau, à l’arrière des montagnes et un ciel gris

C’était une sensation agréable, une attirance folle, mais rien à voir avec la carte postale idyllique.

 

Au printemps 2010 je me suis réveillé un matin avec la conviction de devoir aller à Tahiti. À cette époque j’avais bien sûr entendu parler de Tahiti mais je n’en savais pas grand chose. Fin 2011 se présente l’opportunité d’organiser un voyage là-bas et j’y passerai tout le mois de mars 2012. Ce voyage à vocation touristique dans un premier temps a pris une toute autre tournure dès que mes pieds ont foulé le tarmac de l’aéroport de Faaa. 

 

Poser les pieds sur le sol polynésien a été une sensation extraordinaire !

Je me suis arrêté, les autres passagers passaient autour de moi. Je ressentais un ancrage totalement inédit. Une sensation d’apaisement intense, un sentiment de plénitude, une perception de déjà vu.

 

Les jours suivant, lors de mes promenades dans Papeete j’avais l’impression d’être à la maison. Quelque soit l’endroit où je devais me rendre je savais quelles rues prendre. Tourner à droite, tourner à gauche, tout était une évidence. Je dois avouer que cette sensation d’être à la maison alors que je n’étais jamais venu en ces lieux était tout autant étrange que profondément plaisante

 

Tous les lieux visités, toutes les îles sillonnées, tous les Marae explorés, tous les polynésiens rencontrés me ramenaient à chaque fois au même élan : celui de me sentir chez moi, parmi les miens.

 

Puis, vint la visite de Moorea, l’île soeur de Tahiti. En prenant le ferry pour cette traversée de 40 minutes j’étais loin d’imaginer ce qui allait arriver.

Faire mes premiers pas sur le sol de Moorea a été une nouvelle aventure. Ce n’était pas seulement la sensation d’être chez moi, c’était beaucoup plus fort, comme une légèreté absolue avec cette impression d’atteindre un but sans savoir de quoi il s’agissait.

Nous étions 4 et avions loué une voiture. Je conduisais et commençais le tour de l’île « côté mer ». Petit arrêt au belvédère surplombant le Sofitel, sur la plage de Temae,  à l’église de Paopao, etc. 

Puis un irrésistible besoin de m’arrêter sur le bord de la route. Je gare la voiture et fais quelques pas. Stupeur !

Le paysage que je voyais dans tous mes voyages lors des exercices de fusion se trouvait là devant mes yeux.

Wow…

Exactement la même configuration : le sable noir, le cocotier, les montagnes, le ciel gris. Je me trouvais dans la baie d’Opunohu, surpris, transi, heureux mais désemparé.

Que devais-je comprendre ? Que devais-je faire ?

Cet endroit magnifique à mes yeux n’avait pas un intérêt incroyable pour les 3 personnes qui m’accompagnaient. Nous devions aller au belvédère surplombant cette baie.

Alors j’ai tout de même pris le temps d’aller rencontrer ce cocotier penché, majestueux et si simple, avant de reprendre le volant pour entamer la montée de la montagne qui allait me permettre d’admirer cet endroit avec un peu plus de hauteur. 

Si la vue depuis ce belvédère est magnifique avec tout d’abord les verts de la nature puis les bleus de l’océan, je dois avouer que mon esprit était resté en bas, dans la baie, près de ce cocotier, près de celui que j’appèlerais plus tard « mon » cocotier.

 

Puis est venu le temps de rentrer en métropole. Ce fût un déchirement !

Jusqu’à la dernière seconde je n’étais pas sûr de monter dans cet avion qui allait m’éloigner de tout ce à quoi je m’étais reconnecté. Je me suis presque retrouvé dans un état de déprime les semaines qui ont suivi ce voyage.

 

J’ai évidemment partagé tous ces ressentis avec mon instructrice en soins énergétiques et elle m’a accompagné pour intégrer et faire grandir tout cela.

 

Les mois passèrent, je continuais mes diverses formations et mes soins prenaient une dimension différente au fil du temps.

En août 2018, lors de vacances en montagne, j’ai été réveillé une nuit avec le besoin impérieux de retourner à Moorea pour comprendre de nouvelles choses.

 

Je suis né le 14 mars 1969 donc j’étais à quelques mois de mon cinquantième anniversaire. J’ai alors décidé que je m’offrirai un mois de méditation dans la baie d’Opunohu comme cadeau de mes 50 ans.

Tout s’est organisé très vite et simplement. J’étais en contact avec une personne qui m’a généreusement mis à disposition sa maison à Moorea puisqu’elle vivait à Tahiti. 

C’est ainsi que le samedi 2 mars 2019 je montais dans l’avion d’Air Tahiti Nui pour un vol Paris/Los Angeles puis Los Angeles/Papeete.

Il était important pour moi de faire le voyage avec cette compagnie qui nous permet d’être immédiatement dans l’ambiance polynésienne.

 

Le voyage est long mais je dormis peu tellement stimulé par l’excitation de ce retour. Je rencontre Natea le dimanche matin aux abords du célèbre marché de Papeete et elle me donne les consignes pour trouver la maison à Moorea. Effectivement les adresses ont un côté assez « aléatoire »…

Lundi 4 mars, après une nuit peu reposante,  il est 6:20, je ne me sens pas très bien. Peur ou appréhension, je me sens comme un petit enfant perdu. 

Dieu que suis-je venu faire ici ?

Je crois que j’hésite à abandonner mais je ne peux pas. Je dois aller affronter cet invisible. 

Je prépare mon sac et à 7:30 je pars en stop, pris 5 minutes après par un polynésien adorable. Évidemment il me pose des questions alors je lui explique ce que je suis venu faire et il me dit que ce n’est pas étonnant car l’endroit où je vais a une très grande puissance énergétique et que de nombreux polynésiens « branchés » y ont habité dans les temps anciens. Il me dépose près de la route qui monte au belvédère.

​

L’émotion me gagne... oui ! C’est bien là ! Je vérifie avec l’ancienne photo et les points de repères sont au rdv. Je lâche, les émotions sont fortes. Il est 9:30 le soleil lui aussi est fort. Peu d’ombre. Il faudra que je prenne ça en compte pour les prochains jours. 

L’endroit est loin de la maison. Vu l’état des vieux vélos qui y sont à disposition je choisis de louer un scooter. 

Je n’arrive pas à calmer l’esprit. Certainement trop d’attentes. Je n’ai finalement pas autant lâché-prise que je l’espérais. Je considère cette première journée comme une prise de contact. Patience Didier, patience... 

 

Je vais vous épargner tous les détails de ce voyage, mais ce qu’il faut en retenir c’est que je me suis rendu tous les matins dans cette baie d’Opunohu pour «  méditer ». Les expériences ont été très diverses.

Lorsque j’arrivais près de « mon » cocotier je le saluais comme un Maître.

Mon corps bougeait parfois en Chi gong intuitif, assis ou debout. D’autres fois je recevais un soin. 

Parfois d’énormes larmes venaient. Silencieuses puis sonores, de plus en plus fort. Heureusement il y avait rarement du monde mais de toute façon cela n’aurait rien changé car je ne maîtrisais pas ce qui se passait. 

Il est arrivé que je me mette à parler dans une langue « inconnue ». Cela durait 1 à 10 minutes, une sorte de prière. C’était très intense, violent. Comme un énorme travail énergétique. Moi qui croyais que je devais venir « méditer » pendant 4h par jours et bien là encore je devais oublier mes certitudes. 

Il y avait également des messages qui venaient comme par exemple : « Assume qui tu es, assume ce que tu es. », « Tu es différent mais indispensable à mon édifice. » ou encore « Écoute, laisse venir et sois. Continue de faire tes soins comme d’habitude et ils évolueront. »

 

Je suis allé quelques fois à l’église de Papetoai assister à des célébrations en tahitien. C’était émouvant et surtout cela ressemblait fort à la langue qui sortait de moi sans contrôle. 

Parfois les trajets eux aussi étaient surprenants. Je me souviens qu’il m’arrivait, à l’approche de la baie de Cook, d’être pris de violents sanglots mélangés à des rires. Le tout très sonore et avec des larmes plein les yeux. Pas le plus simple pour conduire un scooter ! 

 

Certains jours je rendais visite à Elvire la maman de Natea, une femme qui approchait les 80 ans au corps bien usé. Petit à petit elle m’a accepté dans son cercle intime et m’a autorisé à faire quelques soins alors qu’elle était habituellement plutôt méfiante. Plusieurs personnes s’occupaient d’elle à tour de rôle. Un jour j’ai parlé massage avec l’une d’elles, âgée de près de 70 ans, et elle m’a fait une rapide démonstration sur le crâne, le haut de la colonne et les bras en me disant « Tu vois c’est comme ça qu’il faut faire ». Un bon moment de complicité simple et elle m’a proposé d’aller voir Teina, une masseuse de Moorea. 

Teina ne connaît pas de formation. En fait c’est une transmission parents/enfants s’ils sentent qu’un enfant a le Mana. Elle me pose un peu plus de questions et je lui explique en quelques mots ce qui m’a amené à Moorea. Alors sans réfléchir elle répond qu’étant donné l’émotion il faut qu’elle me fasse le massage maintenant ! Encore un enseignement précieux.

J’ai également rencontré Elda, une autre masseuse de qui j’ai aussi pu en apprendre un peu plus sur le Taurumi

 

Il y a eu aussi les moments passés avec Elodie qui pratique elle aussi des soins énergétiques, Françoise qui a animé un week-end sur la Huna.

 

Une autre rencontre très importante a été celle de Stéphane qui m’a longuement parlé de Tahiti comme étant le cœur énergétique de la terre.

Il m’offrira d’ailleurs un cadeau exceptionnel en compagnie de Françoise : une journée de découverte énergétique de la Valle de la Papeno

 

Ce samedi 30 mars, jour de mon retour, il est déjà 10h lorsque nous partons d’Arue, petite ville qui jouxte Papeete à l’Est. Il faut d’abord rouler un bon quart d’heure sur la route côtière et dépasser la ville de Mahina pour commencer à monter. Les premiers kilomètres de chemin sont accessibles à tout type de voiture, mais pour la traversée complète de l’île par cette vallée, un 4x4 est indispensable. 

Stéphane nous fait part de son savoir sur cette vallée et c’est passionnant. 

Ils stoppe le pickup sous quelques arbres qui forment un « porche ». Nous ressentons une belle énergie d’accueil.

Toute la journée sera ponctuée d’explications, d’expériences énergétiques, de partages de ressentis. Nous avons fait de nombreux arrêts. 

L’un d’eux fut particulièrement émouvant. Stéphane nous a emmener voir LA SOURCE d’eau qui est la source de la vie énergétique de notre terre. Ce lieu n’est pas secret car il est le long d’un chemin donc potentiellement visible par les promeneurs, par contre son histoire est gardée « secrète » et n’est partagée que par les connaisseurs auprès de ceux qu’ils ressentent pouvoir être disposés à la comprendre.

Il n’y a donc pas de photo ni de descriptif précis de la localisation de cette source. 

Le bain assis dans cette eau est d’une grande douceur. Nous ressentons à nouveau l’énergie de notre trio, c’est un moment plein d’Amour. 

Chacun notre tour nous avons plongé la tête sous l’eau, avec pour ma part une vraie sensation de baptême, une sorte d’accueil dans la matrice

Pour traverser toute l’île de Tahiti par l’intérieur comme nous le faisons, il faut monter tout en haut de la montagne puis redescendre de l’autre côté. Tout en haut la route ne passe pas par un col mais emprunte un tunnel pour passer d’un côté à l’autre. Je demande à Stéphane de me déposer à l’entrée pour pouvoir faire cette traversée à pieds. Le tunnel doit faire une centaine de mètres. On voit le blanc de l’autre côté mais l’intérieur est bien sombre. C’est symboliquement comme un passage. Je marche sans m’arrêter mais je prends mon temps. Au milieu du passage l’émotion est grande, je ressens que des blocages lâchent et qu’il me faut les déposer ici. 

Nous terminons la piste pour rejoindre la route de l’ouest de l’île car l’heure tourne puis Stéphane et moi partons à 20h pour l’aéroport pour mon vol de retour… 

 

Avant de partir de France je disais que ce voyage n’était absolument pas touristique mais que je le prenais comme un vrai voyage initiatique. Entre les sessions dans la baie d’Opunohu et cette dernière journée dans la Papeno je crois que le contrat est rempli !

 

 

Au retour, mes soins ont continué à évolué. 

Le soin énergétique Aea.Waena et le Massage du Mana se sont mis en place rapidement et les résultats ont été au rendez-vous auprès de toutes les personnes que je recevais au cabinet.

​

Je devais passer le mois d’avril 2020 à Hawaii pour rencontrer un Kahuna. Comme vous le savez les voyages n’ont pas été possible à cette période.

J’ai donc reçu certains enseignements à distance, mais je prendrai un jour le temps d’aller fouler cette terre d'une autre partie de la Polynésie !

​

J’ai maintenant l’immense plaisir de partager ces soins lors des formations afin que de plus en plus de personnes puissent en profiter !

IMG_3851.jpeg
IMG_4096.jpeg
IMG_4059.jpeg
bottom of page